Source ouest france aout.24 – Pour ne plus contribuer au réchauffement du climat, la France a besoin d’une énorme masse d’arbres, de céréales, de végétaux divers. Ceux qu’on laisse pousser parce qu’ils capturent du carbone. Et ceux qu’on transforme en biocarburants et en matériaux vertueux. On en manque déjà. Il faut revoir les priorités. Les biocarburants pour les voitures ? Le bois qu’on brûle dans la cheminée ? Du gaspillage, alerte un rapport de l’administration qui fait déjà réagir. En savoir plus …
Par Michel Vinet de « Non à la Chaufferie de Gravenoire », l’association pour la protection de l’environnement naturel et la préservation du cadre de vie des populations à l’ouest de l’agglomération Clermontoise. Accéder au site, contactez le bureau ou s’abonner à la newsletter « Non à la Chaufferie de Gravenoire ».
Faute de nouvelle centrale nucléaire prête à temps, il faut utiliser la « biomasse ». Il va falloir faire des choix. Les biocarburants pour les avions et navires, l’électricité pour les automobiles. Quant au bois, mieux vaudrait ne plus le brûler dans des cheminées ouvertes ou de vieux inserts, mais seulement dans des poêles ou des chaufferies très performantes. Et peut-être même, ne plus brûler que des déchets de bois, pour réserver l’essentiel des troncs au bâtiment et au mobilier.